Qui sommes-nous

Initiée par des habitants de la résidence Mozart à Athis-Mons, l’association apolitique et indépendante «Les Amis du Coteau des Vignes» est ouverte à toutes les personnes désireuses de préserver un cadre de vie agréable et protégé dans une zone de plus en plus urbanisée.

 

Mobilisons-nous 

afin d'obtenir une réelle concertation avec les "décideurs" de l'aménagement du Coteau et des espaces verts voisins.

 Pour préserver :
- le poumon vert de la ville,
- le paysage naturel boisé exceptionnel en région urbanisée,
- le boisement intégral du Coteau pour limiter les nuisances sonores,

 - l'alternance Habitat/Nature plutôt que "Béton/Bitume" dans la définition à venir du Grand Orly.

N'oublions pas les effets bénéfiques annexes : absorption par les arbres du gaz carbonique émis par les véhicules et les avions, et préservation d'une faune et d'une flore inhabituelle en ville.

Origine de la création de l’association

Tout a commencé le 6 avril 2010, à la réunion publique organisée à Juvisy par la CALPE (Communauté d'Agglomération Les Portes de l'Essonne) afin de présenter
"les grands principes de valorisation du Coteau des Vignes" aux habitants (notons que le projet était alors bien avancé, basé sur les études CAUE91 et Biotope). 

En désaccord avec une partie de ce projet (transformation partielle en prairies et pâturages, ouverture d’un grand escalier…) nous nous sommes regroupés.

De nombreux athégiens nous ont immédiatement soutenus (pétition de plus de 200 signatures).
En janvier 2012, nous nous sommes constitués en association afin de faire entendre officiellement notre voix.

Le projet de la CALPE        

Carte présentée le 6 avril 2010 et publiée dans le journal d'information athisINFO - n°50 - mai 2010

 

 Notre position

Accompagner la nature sans la contraindre

Privilégier les grandes clairières existantes

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Vue partielle de l'une des plus grande clairières
(environ 0,5 ha)

• Nettoyer les grandes clairières existantes où poussent déjà les orchidées,
• ouvrir légèrement les plus petites riches en flore variée.
• Conserver la prairie actuelle le long du sentier Saint-Denis, voire doubler sa surface au grand maximum.

• Le pâturage (avec des moutons ou des chèvres) et sa haie de bocage ne correspond pas à l'identité principale de l'Île-de-France.
• Les athégiens sont particulièrement attachés à cet espace libre et rejettent l'idée de clôture.

Créer un parcours pédagogique
en harmonie avec l'aspect naturel du Coteau

Refuser les grandes coupes et les grandes ouvertures 

• Un parcours pédagogique pourrait se développer comme une déambulation épousant les formes naturelles du Coteau, parsemé de petits cartels informatifs en matériaux naturels.
• Planter le long du parcours des arbres fruitiers et/ou des espèces recommandées au sein des Espaces Naturels Sensibles de l'Essonne.
• Privilégier la conservation et l'entretien des chemins existants pour le parcours pédagogique.Ces chemins doivent rester des sentiers en terre (largeur maximum 2m).
• Conserver un chemin bas : le petit chemin de la muette, facile d'accès et apprécié des promeneurs et des joggeurs; et un chemin haut : le chemin Jean Bouille rejoint par le Grand sentier, pour préserver le cœur du Coteau 

  

PLAN DES SENTIERS ET CHEMINS DU COTEAU

1. sentier de Clouys   2. sentier de l'Echaude   3. grand sentier   4. sentier saint-Denis   5. sentier des Rossignols   6. sentier des Trois Ormes   7. sentier des blancs Menteaux   8. sentier Jean Bouille   9. chemin de la Muette   10. sentier du Grand Ru   11. promenade de l'Orge

Restaurer l'escalier et le cheminement existant avant le lycée face au numéro 54 de l'avenue de la terrasse prolongée afin de rejoindre le sentier des 3 Ormes.

• Les sentiers ne doivent pas permettre l'accès aux engins motorisés effrayant la faune sauvage.

• La végétalisation du haut du Coteau par une haie vive, le long des murs des pavillons, est vivement souhaitée par les habitants afin de préserver leur intimité et leur sécurité.

L'accessibilité handicapé pourrait se faire via une pente douce agréable dans le coteau plutôt qu'un escalier promenade.

Conservez le boisement

• Pour l’absorption des nuisances sonores.
• Pour absorber efficacement les pluies.
• Pour préserver le paysage et ses volutes arborées.

• Conserver les grands arbres sur la ligne haute du Coteau, richesse paysagère s'il en est. 
• Refus du recul du boisement sur la partie haute pour créer un double sentier de randonnée avec création d'une nouvelle rangée d'arbres. Privilégié le sentier déambulatoire (voir plus haut)

 

Préserver le cœur de Coteau

• Conserver des arbres morts, milieux de vie extrêmement riche sur le plan écologique (habitat entre autre de la chouette Hulotte)
• Enrichir des zones de friches - par la plantation diversifiée d'arbres fruitiers et des espèces recommandées au sein des Espaces Naturels Sensibles de l'Essonne - sans ordonnance afin de préserver l'aspect sauvage.
• Accepter la découpe de quelques arbres en "trognes"
• Remplacer des espèces allochtones par des espèces autochtones  
• Entretien des stations de tulipes sauvages
• Planter quelques pieds de vignes le long du sentier des 3 Ormes en souvenir des usages passés
• Préserver les sources calcicoles et les zones de prêles
• Installer des nichoirs, des ruches, et des hôtels à insectes.
• Conserver la rive gauche de l'Orge pour la faune, sans chemin piéton.
  

Conserver la qualité de la nuit
Refus d'éclairage nocturne dans le périmètre du coteau

• Le Coteau doit être réservé à la promenade diurne
• Tout éclairage artificiel est incompatible avec cet espace naturel

 

Méthodes douces

• L'usage de chenillettes, sur l'intégralité des chemins du Coteau, lors du nettoyage de l'été 2012 a considérablement réduit la population d'oiseaux et d'écureuils. Le Coteau n'a toujours pas retrouvé son quotas antérieur. 

• Les aménagements doivent être réalisés à l'aide d'engins non motorisés. 

• Refus de la création de panoramas donnant vue sur la banlieue urbanisée environnante

Pour plus d'informations, faire entendre votre voix, ou encore nous rejoindre : contactez-nous.